par Sébastien Ribeyre | Nov 15, 2024 | Blog
Lorsqu’on crée ou dirige une entreprise, qu’il s’agisse d’une TPE ou d’une PME, les défis sont multiples. Que ce soit en matière de fiscalité, de gestion de la paie, ou de stratégie financière, faire appel à un expert-comptable à Bordeaux est une décision stratégique pour assurer la réussite et la pérennité de votre activité. Voici pourquoi cet accompagnement est essentiel pour les entrepreneurs et les dirigeants de PME.
1. Dégagez du temps pour l’essentiel : votre stratégie d’entreprise
La gestion comptable et administrative est souvent un véritable gouffre de temps et d’énergie. En tant que dirigeant de TPE ou PME, votre priorité doit être de prendre des décisions stratégiques pour développer votre activité et assurer sa pérennité. Faire appel à un expert-comptable à Bordeaux vous permet de déléguer l’ensemble des tâches comptables et administratives :
- Établissement des bilans et comptes de résultat.
- Gestion des déclarations fiscales.
- Préparation des bulletins de salaire.
Avec un expert-comptable, vous libérez du temps pour vous concentrer sur la croissance de votre entreprise, innover et rester compétitif sur votre marché. Cela vous permet de prendre des décisions stratégiques cruciales, sans être distrait par des tâches administratives.
2. Sécurisez votre entreprise en assurant la conformité
La réglementation fiscale et sociale change régulièrement, et une erreur peut vite coûter cher. Un expert-comptable à Bordeaux s’assure que toutes vos obligations légales sont respectées, réduisant ainsi les risques de pénalités et de sanctions financières. En externalisant cette partie, vous pouvez vous concentrer sur les aspects cruciaux de votre entreprise.
En externalisant la conformité, vous avez la garantie que votre entreprise est toujours en règle. Cela vous évite de devoir vous plonger dans des textes complexes et en constante évolution, et vous permet de gagner du temps pour vous concentrer sur vos objectifs de développement.
3. Optimisez vos finances et prenez des décisions éclairées
L’un des plus grands avantages d’avoir un expert-comptable à vos côtés est l’accès à un accompagnement stratégique personnalisé. Que vous envisagiez d’investir, de réduire vos coûts, ou de développer de nouveaux produits, l’expert-comptable vous aide à prendre des décisions éclairées grâce à des analyses financières précises et pertinentes.
Pour un entrepreneur ou dirigeant de PME, cela signifie disposer d’un partenaire capable de vous fournir des conseils sur mesure, et d’identifier des opportunités d’optimisation financière qui pourraient rester invisibles sans une expertise pointue. Vous pourrez ainsi prendre des décisions avisées qui soutiendront la croissance de votre entreprise.
4. Bénéficiez d’une optimisation fiscale et d’aides financières
Faire appel à un expert-comptable à Bordeaux vous permet également de maximiser votre optimisation fiscale, tout en restant dans les limites de la loi. Grâce à une parfaite connaissance des dispositifs fiscaux et des aides disponibles, l’expert-comptable vous aide à réduire votre imposition et à bénéficier d’aides financières pertinentes pour soutenir votre croissance.
Pour les TPE et PME, cela se traduit par une meilleure utilisation des ressources financières et un soutien dans la recherche de subventions ou de crédits d’impôt pour stimuler vos projets d’investissement. En optimisant vos finances, vous pouvez investir plus efficacement dans les projets qui importent le plus pour votre entreprise.
5. Un partenaire de confiance au service de votre réussite
Choisir un expert-comptable à Bordeaux, c’est faire le choix d’un partenaire qui connaît bien votre environnement économique local et qui vous accompagne dans la durée. Un expert-comptable investit dans la compréhension de votre activité, vous permettant de bénéficier de conseils adaptés et d’une relation de confiance à long terme.
Cette proximité se traduit par une meilleure anticipation de vos besoins, une réactivité accrue et des solutions personnalisées pour surmonter les défis spécifiques à votre entreprise. Avoir un partenaire de confiance vous permet de vous concentrer sur la croissance de votre entreprise, en sachant que votre expert-comptable gère efficacement tous les aspects administratifs et financiers.
En résumé : gagnez du temps et concentrez-vous sur l’essentiel
Faire appel à un expert-comptable à Bordeaux est une décision stratégique qui vous permet de vous dégager du temps pour vous concentrer sur l’essentiel : la gestion et le développement de votre TPE ou PME. Entre gain de temps, sécurisation des aspects réglementaires, optimisation fiscale et accompagnement personnalisé, l’expert-comptable est un véritable levier pour la croissance et le succès de votre entreprise.
Besoin d’un expert-comptable pour booster votre entreprise ?
Vous êtes un entrepreneur ou dirigeant de TPE ou PME à Bordeaux ? Contactez notre cabinet d’expertise comptable pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure et vous concentrer sur ce qui compte vraiment : le développement stratégique de votre activité.
par Sébastien Ribeyre | Mar 25, 2019 | Blog
par Sébastien Ribeyre | Mar 25, 2019 | Blog
Depuis le 30 mars 2017, un
arrêté a été mis à jour afin que toutes les entreprises puissent conserver
leurs factures d’achats ou de ventes (émises ou reçues sous forme papier), sous
forme numérique. Elles peuvent désormais être numérisées et conservées sur un
support informatique. Cependant, des conditions d’utilisations ont été mises en
place par l’administration fiscale, dans le Livre des Procédures Fiscales (LPF)
qui doivent être respectées concernant la numérisation des factures (BOFiP du 7 février 2018.).
Avant l’application de cet arrêté, l’article
L102C du Livre des Procédures fiscales permettait la conservation des factures
sous leur forme d’origine (sous format papier.) Mais cela n’est plus
obligatoire.
Les
conditions d’utilisations à respecter pour les numérisations de factures
La condition optimale à respecter concernant la
numérisation des factures, est que le transfert d’une facture originale établie
sur support papier vers un support informatique, soit réalisé de manière à
garantir la reproduction à l’identique. Il
est important que la numérisation de la facture soit « la copie conforme à la facture d’origine en image et en contenu ».
1. La transmission par format PDF
Pour avoir la certitude que la copie de la facture est
bien conforme à la facture originale (en image et en contenu), il est
nécessaire d’établir le fichier de facture sous un format PDF ou PDF A/3 ( de norme ISO 19005-3). Le fichier doit
également être assorti d’un marquage électronique. Il faut que ce soit :
- un cachet
serveur fondé sur un certificat conforme, au référentiel général de
sécurité « dit RGS », de niveau une étoile
- une
signature électronique fondée sur un
certificat conforme, au référentiel général de sécurité « dit RGS » de
niveau une étoile
- ou tout
autre dispositif sécurisé et fondé sur un certificat conforme et délivré
par une autorité de certification figurant sur la liste de confiance française
(Le Trust-service Status List-TSL).
2. Les codes de couleurs à respecter
Les couleurs doivent également être reproduites à
l’identique, lorsque celles-ci sont porteuses de sens. Mais le non-respect du
code couleur reste quand même toléré, dans le cas où les couleurs n’auraient
pas de sens précis.
Certaines factures peuvent contenir des mentions en
couleur comme le logo de l’entreprise, émettrice d’une facture. Les couleurs
des logos n’étant pas porteuses de sens, les logos pourront quand même être
reproduits à l’identique, mais en noir et blanc lors de la numérisation. Les chiffres et les montants dont la couleur varie selon le
caractère positif ou négatif doivent obligatoirement être numérisés en couleur.
Il est donc préférable d’éviter
d’écrire des montants négatifs en rouge et de bien se référer aux codes
couleur.
Concernant les documents papiers portant une signature ou
des mentions annotées à la main ou avec un tampon encreur en couleur, les
couleurs sont généralement porteuses de sens et doivent ainsi être reproduites
à l’identique lors de la numérisation de la facture.
3. Les autres procédés à respecter
Tout dispositif de traitement ou
de modification d’image est interdit et dans le cas d’une compression de
fichier, la compression doit faire attention à ne générer aucune perte sur le
fichier en question.
L’administration fiscale s’attend à ce que ces conditions
soient suivies à la lettre lors d’une opération de numérisation de facture.
Mais pas que, les factures numérisées doivent également garantir une bonne lisibilité, une intégrité du contenu
et répondre favorablement aux procédés d’horodatages
et de conservations des fichiers. Les fichiers doivent être horodatés, au
moyen d’une source d’horodatage interne, pour dater les différentes opérations
réalisées.
« Les opérations d’archivage numérique des factures établies
originairement sur support papier doivent être définies selon une organisation
documentée, faisant l’objet de contrôles internes, permettant d’assurer la
disponibilité, la lisibilité et l’intégrité des factures ainsi numérisées
durant toute la durée de conservation. Cette organisation doit être documentée
c’est-à-dire que les différentes phases de la numérisation doivent être
décrites, présentées et expliquées. Elle est propre à chaque entreprise. » http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8877-PGP
La
transmission électronique des factures papiers
1. La numérisation en interne ou en externe
Les entreprises peuvent elles-mêmes numériser les factures
ou confier les opérations de numérisations à un tiers.
Mais si une entreprise a recours à un tiers pour une
numérisation, l’administration précise qu’elle reste quand même responsable en
cas de problèmes par rapport à la conservation des factures.
Si jamais un contrôle doit s’opérer, la défaillance de
numérisation du prestataire ainsi que tout retard vis-à-vis de cette
numérisation ne pourront remettre le prestataire en cause. L’entreprise ne
pourra pas se retrancher derrière une éventuelle responsabilité de son
prestataire, c’est elle qui restera responsable. C’est également pour cette
raison qu’il est indispensable pour chaque entreprise d’effectuer des contrôles
réguliers vis-à-vis des opérations de numérisations.
« Il appartient à chaque entreprise d’effectuer régulièrement des contrôles, sous sa responsabilité, de la fiabilité des factures ainsi numérisées, permettant de justifier le respect des modalités de numérisation fixées à l’article A. 102 B-2 du LPF.»
https://www.efl.fr/actualites/fiscal/tva/details.html?ref=ui-a297b01d-27bd-4832-98c4-5945d5476907
2. Les modalités concernant les opérations de
numérisations
Les
différentes phases de numérisation doivent tout comme les factures, être
respectées et les contrôles de sécurité vis-à-vis des processus de
dématérialisation doivent être bien suivis.
L’entreprise
pourra s’inspirer de la norme NF Z42-026, élaborée par la FNTC avec l’AFNOR,
pour mettre en œuvre la copie fiable du Code civil. Cette norme, non
obligatoire décompose ainsi le processus de transformation numérique du
document papier :
-la
collecte des documents à numériser
-la
numérisation proprement dite, éventuellement en lots, et son contrôle qualité
-les
traitements post-numérisation
-l’indexation
des documents numériques
-la
fourniture des copies fidèles et des éléments de traçabilité et d’intégrité
associés
-leur
contrôle et leur validation et la potentielle destruction définitive du papier.
3. Concernant la numérisation des « doubles
électroniques »
Il
reste toutefois possible de constituer « un double électronique » d’une facture
en créant un fichier, en y retranscrivant ensuite le contenu, la mise en forme
et la représentation graphique de la facture en question, et ce,
informatiquement.
Le
fichier créé doit utiliser un dispositif technique et doit garantir
l’intégrité, l’authenticité et la pérennité du contenu du « double électronique
». Tout cela depuis l’émission de la facture d’origine et jusqu’à l’expiration
de la période de stockage du double.
Le «
double électronique » doit reproduire à l’identique et de manière authentique,
la facture d’origine adressée au client.
Les supports
et conditions de conservation des factures
1. Concernant les modes de conservation des
factures papiers et numérisées
Les factures numérisées doivent
être conservées pendant une durée totale de 6 ans, à compter de la date
d’émission. C’est la durée minimum de conservation imposée par l’article L102B du LPF.
Les documents émis ou reçus sur
un support informatique doivent tout d’abord être conservés durant les 3
premières années sur un support informatique. Ensuite, ils pourront être
conservés soit sur un support informatique, soit sur un support papier les 3
années suivantes.
Et les documents émis ou reçus
sur un support papier ont la possibilité d’être conservés sur un support
informatique ou sur un support papier durant 6 ans.
Concernant l’impression, deux
types de choix s’opèrent :
-l’impression des exemplaires de
factures de ventes émises sous format papier pour ensuite les numériser et les
sécuriser conformément à l’article A. 102 B-2 du LPF
-l’archivage des factures
numériques conservées, sous format PDF ou PDF A3, en prêtant attention à la
reproduction à l’identique et en les imprimant, une fois conformes aux factures
d’origine.
Les procédés de numérisation et de
conservation des factures papier doivent faire l’objet d’une description écrite
ainsi que d’un contrôle interne.
2. La conservation des « doubles » de factures
La conservation de « doubles » de factures d’origines sous
forme électronique était encore possible jusqu’au 30 juin 2018. La tolérance de
l’administration fiscale qui était jusqu’à présent largement répandue dans les
entreprises a pris fin à cette date-là.
Depuis le 1er juillet 2018, les factures de
ventes émises ou reçues doivent être conservées en respectant les conditions
mentionnées dans l’article A. 102 B-2 du LPF pour être probantes
au plan fiscal. En clair, les entreprises qui ne
souhaitent pas conserver un double papier de leurs factures émises sous forme
papier doivent les imprimer, puis les numériser en respectant les dispositions
de numérisation et avec le risque que l’administration fiscale demande une
copie papier si la numérisation lui paraît non conforme.
L’administration fiscale a précisé le 20 juillet 2018 que
les entreprises ont désormais deux possibilités :
-soit elles conservent un double papier de la facture transmise.
Elles devront dans ce cas-là, imprimer deux documents : l’original de la
facture destiné au client ainsi que son double papier, archivé par le
fournisseur.
-Soit elles conservent les factures de ventes émises sous
format informatique et transmises sur support papier.
Les documents autres que les factures d’achats et de
ventes concernées par les procédés de conservation mentionnées les conditions à
suivre sont :
- les documents soumis
au droit de communication
- les documents
nécessaires à l’établissement des déclarations d’échanges de biens
- les livres, registres
et documents accessibles dans le cadre des contrôles de déclaration et de
comptabilité
- et les pièces
justificatives d’une déduction de TVA.
3. Quelles sont les conditions pour une déduction
de TVA ?
En parlant justement des
déductions de TVA, si la numérisation d’une facture est effectuée tout en
respectant les conditions fixées par l’administration fiscale, le support
numérique de cette facture est considéré comme une pièce justificative et
valide.
Cependant, si l’archivage numérique ne remplit pas les
conditions requises par le BOFiP lors d’un contrôle ou si l’administration
fiscale juge qu’une numérisation n’est pas conforme aux conditions imposées, il
sera dans ce cas-là nécessaire de présenter le support ORIGINAL de la
facture sous format papier. La facture d’origine établie dans son format
initial restera une pièce justificative valable.
Il est tout de même important de faire très attention à
respecter ces conditions, car si un contribuable n’est plus en possession d’une
facture originale, cela peut occasionner une perte de déduction de TVA.
Et il est également recommandé d’être prudent avant de
détruire définitivement les originaux papiers. Surtout concernant la déduction
de TVA.
Il est vrai que pour la plupart des documents courants, le
fait de détruire les originaux après une numérisation ne représente pas de
risque majeur. Mais il n’est pas sans négliger que certains documents très
importants concernant certaines activités ou certains documents représentant
des enjeux financiers importants devraient quand même être conservés. Surtout
en cas de litiges ou de contentieux. Si jamais des documents originaux sont
détruits, des experts spécialisés peuvent être consultés afin d’évaluer les
risques encourus en cas de destruction d’original papier.
Donc, pour pouvoir envisager une destruction des originaux
de factures sous format papier, il faudra d’abord évaluer les risques et possibilités,
sur la fiabilité des copies, vis-à-vis de l’administration fiscale.
Les factures électroniques ne sont pas soumises aux
contrôles de la piste d’audit et le format électronique deviendra
progressivement obligatoire dans les opérations effectuées avec la sphère
publique. L’État le rendra général dans ses échanges à compter du 1er janvier
2020. Peu importe, la taille de l’entreprise prestataire.
Cette réforme va permettre aux entreprises
d’économiser de la surface de stockage.
par Sébastien Ribeyre | Mar 25, 2019 | Blog
La location meublée constitue
globalement une option plus judicieuse qu’une location nue du point de vue du
rendement. Pour ce type d’investissement, deux choix s’offrent à vous : la
location meublée professionnelle et la location meublée non-professionnelle.
Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la LMP et la LMNP, notamment les points
essentiels qui les différencient ainsi que leurs avantages et inconvénients respectifs.
Qu’est-ce qu’une location meublée ?
Définition
La location meublée concerne la
location d’un local (s’agissant dans la plupart des cas d’une habitation) qui
comporte au préalable un ameublement et des équipements minimums nécessaires
pour offrir un certain confort d’habitation au locataire. En d’autres termes,
ce dernier n’a plus besoin de s’équiper lorsqu’il loue un local meublé.
Attention : il existe une
liste de meubles à mettre impérativement à la disposition du locataire afin de
respecter le statut de loueur meublé. Dans le cas de non-respect de cette
condition, la location peut être considérée comme nue et le propriétaire-loueur
ne bénéficie d’aucun avantage en tant que loueur meublé.
Les mobiliers mis à disposition
Voici la liste des mobiliers
obligatoires pour un local meublé. Elle a été établie suivant le décret
2015-981 du 31 juillet 2015 :
- Un lit (simple, double ou superposé, ces détails
sont optionnels) muni d’une couverture ;
- Un four à micro-onde ;
- Une plaque de cuisson ;
- Un réfrigérateur ;
- Une vaisselle ;
- Des ustensiles de cuisine ;
- Une table ;
- Des chaises / sièges ;
- Des luminaires ;
- Un matériel d’entretien ménager (balai ou
aspirateur, une poubelle…) ;
- Des étagères destinées au rangement.
À noter qu’il s’agit du strict
minimum. Le loueur a la possibilité d’effectuer d’autres aménagements
supplémentaires pour rendre l’habitation plus attrayante et confortable.
La LMP et la LMNP
En acquérant le statut de loueur
meublé, vous aurez le choix entre deux options : le loueur meublé
professionnel (LMP) ou le loueur meublé non professionnel (LMNP). Globalement,
les conditions à remplir pour devenir l’un ou l’autre concernent les revenus
annuels.
Dans le cas de la location
meublée professionnelle, les revenus annuels tirés de celle-ci doivent s’élever
à plus de 23 000 € TTC et être supérieurs à 50% des revenus professionnels du
foyer fiscal. De plus, une inscription au Registre des Commerces et des
Sociétés est nécessaire pour obtenir un statut LMP.
Pour pouvoir opter pour la location
meublée non professionnelle, il vous suffit de ne pas remplir les conditions
nécessaires pour le cas d’une LMP (en l’occurrence, justifier d’un revenu
inférieur à 23 000€ et être inférieurs à 50% des revenus professionnels du
foyer fiscal).
Attention, le fait d’obtenir un
revenu annuel de plus de 23 000 € ne vous oblige pas à basculer vers le statut
de LMP.
Il est néanmoins important de
rappeler qu’un investissement minimum d’environ 400 000 € est nécessaire pour
générer un revenu annuel de plus de 23 000 € (en moyenne). C’est la raison pour
laquelle la location meublée professionnelle est généralement destinée à
de gros investisseurs dotés de capitaux conséquents.
Quels sont les avantages d’une location meublée par
rapport à une location nue ?
De prime abord, l’on est surtout
préoccupé par le fait qu’être propriétaire d’un local meublé nécessite un investissement
plus important par rapport à un local nu. En effet, vous devrez l’équiper pour parvenir
à un certain niveau de confort. Cependant, le fait d’être loueur meublé
présente de nombreux avantages non négligeables.
Le rendement de la location
Le premier point à mettre en
évidence concerne le rendement. Généralement, vous percevrez des revenus
nettement supérieurs, de l’ordre de 15 % à 25 % plus élevés que dans le cas
d’une location nue.
Bien que vous soyez amené à
engager des dépenses en plus comme l’entretien et l’équipement des mobiliers,
force est de souligner que tous les coûts imputables à ces dépenses sont
déduits du bénéfice imposable.
La flexibilité de la durée du bail
Contrairement à la location nue,
le contrat de bail est souple. Si, dans le premier cas, la durée minimale est
de 36 mois (3 ans), le bail de la location meublée peut être très court, allant
même jusqu’à une journée (location courte durée).
Cette flexibilité est plus
avantageuse du fait que le propriétaire possède un meilleur pouvoir de jugement
sur son locataire avant de lui proposer un contrat à long terme. Par exemple,
si ce dernier casse souvent les meubles ou se comporte mal envers le voisinage,
le propriétaire peut décider de ne pas renouveler le bail à expiration, plutôt
que d’attendre 3 ou 5 ans.
Bail Habitation
|
|
Logement vide
|
Logement meublé
|
Durée du bail
|
3 ans minimum
|
1 an minimum (9 mois si étudiant)
|
Dépôt de garantie
|
1 mois maximum
|
2 mois maximum
|
Préavis du bailleur
|
6 mois minimum
|
3 mois minimum
|
Un régime fiscal plus avantageux
Si les revenus générés par la
location nue sont catégorisés comme des revenus fonciers, ceux de la location
meublée se classent comme bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Être sous le régime du BIC offre
la possibilité de déduire tous les coûts afférents à la location meublée du
total imposable, comme les charges de propriété et de copropriété, les intérêts
des emprunts ainsi que les charges d’entretien et de réparation.
D’un autre côté, il vous est
possible d’amortir le bien hors terrain et le mobilier (jusqu’à environ 80 % de
la valeur d’acquisition). Le plus gros avantage réside dans le fait que
l’amortissement peut s’étaler entre 30 et 50 ans, ce qui vous permet de vous
constituer un véritable patrimoine en franchise d’impôt.
Quelles sont les principales différences entre une
location meublée professionnelle et une location meublée non
professionnelle ?
Il existe d’assez grandes
différences entre une LMP et une LMNP, surtout du point de vue de la fiscalité.
Voici les points à retenir.
Les déficits fonciers
Dans le cas d’un loueur meublé
non professionnel, les déficits fonciers peuvent uniquement être imputés sur
les revenus de même nature, notamment des bénéfices industriels et commerciaux
non professionnels de l’année de l’exercice. Toutefois, si ces revenus ne
recouvrent pas les déficits, l’imputation peut s’étaler sur les 10 années
d’exercice à venir.
Quant au loueur meublé
professionnel, les déficits sont imputables sur la globalité des revenus et
sans limitation dans le temps.
Les plus-values de cessions
Si le propriétaire procède à la
cession des biens meublés, la fiscalisation des plus-values se fait comme suit :
- S’il s’agit d’un loueur meublé non
professionnel, la cession concerne des biens particuliers. Les plus-values
bénéficient d’une exonération totale d’impôts sur le revenu au bout de 22 ans
de détention du bien et de prélèvements sociaux au bout de 30 ans.
- Le cas d’un loueur meublé professionnel est plus
complexe. D’abord, la cession concerne une plus-value professionnelle. Vous
privilégiez d’une exonération totale sur les plus-values dans le cas où l’exercice
a débuté depuis au moins 5 années et avec une recette inférieure à 90000€.
Si le chiffre
d’affaires est supérieur à 90 000 € et inférieure à 126 000 €, l’exonération
n’est que partielle, tout en tenant compte de la durée minimale d’exercice qui
est de 5 ans.
Le calcul des
revenus se fait en se basant sur la moyenne des deux derniers exercices clos
avant l’année de la cession du bien.
L’impôt sur la fortune immobilière (IFI)
En ce qui concerne la location
meublée professionnelle, vous êtes exonéré de l’impôt sur la fortune
immobilière pour les biens concernés. Ces derniers sont considérés comme étant liés
à une activité professionnelle et donc utilisés à des fins d’exploitation,
comme les biens industriels, commerciaux, agricoles ou autres.
Dans le cas d’une location
meublée non professionnelle, les biens sont, par contre, imposables. Ils
n’entrent pas dans le cadre professionnel et l’IFI s’applique.
Les cotisations pour les charges sociales
Le loueur meublé professionnel
est soumis à la cotisation aux charges sociales. S’il privilégie d’une
couverture maladie et autres avantages sociaux, les frais à payer sont
néanmoins assez élevés. La taxation s’élève jusqu’à 45 %. Le calcul est fait
sur le résultat fiscal.
Le loueur meublé non
professionnel, quant à lui, n’est pas soumis à ces cotisations si le chiffre d’affaires
ne dépasse pas 23 000€, ce qui allège ses dépenses.
L’amortissement et les réductions d’impôt
L’amortissement concerne la LMP
et la LMNP. Pouvoir amortir les locaux et le mobilier permet en grande partie
de réduire le bénéfice imposable et de diminuer l’impôt à payer.
Inconvénients relatifs aux statuts de LMP et
LMNP
Afin de synthétiser et bien
appuyer les différences entre les deux statuts, voici un résumé des
inconvénients de chacun.
Location meublée Professionnelle
Puisqu’il s’agit d’une activité
professionnelle, le statut de LMP entraine des formalités comptables et
fiscales complexes parfois difficiles à gérer.
Ensuite, la rentabilité peut être
très vite compromise à cause des contributions économiques et charges sociales
territoriales. De plus, il sera difficile d’atteindre le plancher des 23 000 €
dans le cas où le local ne trouve pas de locataires pendant un certain temps.
Enfin, la location meublée
professionnelle n’est possible que pour des ressources financières assez
élevées. Il n’est donc pas permis à tout le monde d’investir en tant que loueur
meublé professionnel.
Location meublée non professionnelle
À partir de 32 900 €, le régime
d’imposition frais réels est systématiquement appliqué aux revenus. Une fois
que vous avez basculé pour ce type d’imposition, vous ne pouvez pas migrer vers
d’autres régimes pendant 2 ans.
Puis, il est important de bien
tenir une comptabilité qui respecte les démarches et les normes comptables. Étape
qui peut s’avérer assez ardue pour ceux qui ne pratiquent pas ce domaine, la
plupart des propriétaires font alors appel au service de professionnels pour
éviter les éventuelles erreurs dans la tenue des chiffres. Ce qui implique des
frais supplémentaires.
Enfin, afin de bénéficier de la
récupération de la TVA, certaines conditions concernant le logement doivent
être respectées, notamment l’accueil des clients, le service de nettoyage du
local ou le service du petit déjeuner. Le régime d’imposition doit, par
ailleurs, se faire sur la base des frais réels.
Au final : LMP ou LMNP ?
La LMP et la LMNP s’avèrent
toutes avantageuses par rapport à la location nue. En ce qui concerne le choix
entre les deux, il se fait en fonction des deux conditions citées auparavant.
Cependant, il est plus judicieux
de toujours anticiper l’avenir dans ce genre d’investissement en établissant à
l’avance votre business plan sur 5 ans d’exploitation. Vous y dressez les
revenus, les résultats ainsi que les éventuels changements de tarifs à prévoir.
Vous aurez très vite un aperçu de votre situation sur cette période.
Dans tous les cas, il est vivement
conseillé de consulter des professionnels dans le domaine fiscal et de la
gestion pour vous accompagner dans votre projet. Ils vous aideront ainsi à
faire les bons choix durant vos premiers pas.
par Sébastien Ribeyre | Mar 25, 2019 | Blog
par Sébastien Ribeyre | Mar 25, 2019 | Blog
Commentaires récents